Après les jeux , encore les jeux

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JEUX PARALYMPIQUES : du 28 août au 8 septembre

encore de bons moments qui vont nous faire vibrer avec des athlètes magnifiques, qui se surpassent et vont jusqu’au bout de leur rêves avec force et courage malgré les obstacles

RESPECT

les 4 valeurs du mouvement paralympique : détermination, égalité, inspiration et courage

ces jeux nous font se mobiliser derrière ces athlètes et offrent l’opportunité de donner une meilleure visibilité aux personnes handicapées .

Cette compétition les encourage dans leur combat pour une meilleure visibilité sociale notamment à travers les questions d’accessibilité

cette année plus de 4000 athlètes de 133 pays doivent concourir dans 22 sports différents

quelques informations sur les jeux paralympiques :

Histoire

Ludwig Guttmann, médecin neurologue de l’hôpital de Stoke Mandeville dans le comté de Buckinghamshire près de Londres, eut l’idée d’organiser à partir de 1948 sur le terrain de l’hôpital les premiers « Jeux mondiaux des chaises-roulantes et des amputés » (« World Wheelchair and Amputee Games »).

Connus plus tard sous le nom de « Jeux de Stoke Mandeville (en) », ils étaient destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques. Deux équipes d’anciens combattants ont alors participé à une unique épreuve, le tir à l’arc1.

Les 9e jeux de Stoke-Mandeville eurent lieu à Rome en 1960 une semaine après les Jeux olympiques d’été de 1960, et l’on considère qu’il s’agit des premiers Jeux paralympiques2,3. Les premiers Jeux paralympiques d’hiver eurent lieu à Örnsköldsvik en Suède en 19764.

Parallèlement, ont lieu à Saint-Étienne, à l’initiative d’Yves Nayme, plusieurs éditions de jeux internationaux pour les personnes handicapées physiques (jeux européens de 1966, jeux mondiaux de 1970 et 1975 et championnats du monde de 1990. Yves Nayme organise également, avec son équipe stéphanoise, des jeux d’hiver à Courchevel en 1972.

Les personnes atteintes de paralysie cérébrale participent aux Jeux paralympiques depuis les Jeux d’Arnhem en 1980.

Depuis les Jeux paralympiques d’été de Séoul en 1988, les Jeux paralympiques sont organisés dans la même ville que les Jeux olympiques et se déroulent après ceux-ci

Les premiers Jeux paralympiques africains auraient dû avoir lieu à Rabat au Maroc en janvier 20207. Ils ont cependant été reportés pour des raisons logistiques et matérielles8.

Les Jeux paralympiques d’été de 2020 à Tokyo ont été reportés à 2021, tout comme les Jeux olympiques d’été de Tokyo en 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, ce qui est une première dans l’histoire des Jeux paralympiques.

Étymologie

À l’origine, le nom « paralympique » était une combinaison de « paraplégique» et de « olympique ». Avec la participation d’athlètes avec différents handicaps, le terme « paralympique » est aujourd’hui défini comme la réunion de « para », préfixe d’origine grecque signifiant « à côté de » ou « parallèle » et de la terminaison « lympique » des Jeux olympiques.

L’adjectif devrait être « paraolympique » car « lympique » n’est pas une « terminaison » mais un mot défiguré par la chute du « o ». Il est à remarquer qu’en grec (qui est à l’origine des élément constitutifs), ces jeux s’appellent Παραολυμπιακοί Αγώνες (avec le mot complet ολυμπιακοί).

Objectif

L’objectif du Mouvement paralympique est de donner l’occasion aux athlètes ayant un handicap physique ou mental, visible ou pas, de se dépasser et de réaliser des performances sportives comparables à celles des athlètes olympiques.

Règles

Les Jeux paralympiques regroupent des athlètes en situation de handicap physique ou visuel appartenant aux catégories suivantes : tétraplégie et paraplégie, séquelles neurologiques assimilables, amputation et assimilé, infirmes moteurs cérébraux, grands handicaps (myopathie), non-voyants et malvoyants.

Pour que la compétition soit équitable, les athlètes sont regroupés par catégories selon leur handicap. L’objectif est de faire concourir ensemble des athlètes ayant des aptitudes fonctionnelles comparables. Dans chaque handisport, on définit des catégories. Ainsi en athlétisme, il y a des épreuves de course pour les personnes atteintes de cécité (acuité visuelle inférieure à 3/609), de déficience visuelle (inférieure à 3/10 et supérieure à 1/209), pour les personnes amputées qui courent avec une prothèse et des courses en fauteuil roulant.

La surdité aux Jeux Olympiques

Les sourds et malentendants ne participent pas aux Jeux paralympiques

Le comité international des sports sourds, qui représente les sportifs malentendants, a quitté le comité international paralympique en 1995, après une période de rapprochement qui avait débuté en 1981 lorsque le président Juan Antonio Samaranch avait assisté aux Deaflympics, compétition handisport créée en par le cycliste français sourd-muet Eugène Rubens-Alcais. Les raisons de ce refus sont multiples. Pour les personnes handicapées, se pose le problème de l’absence « d’altération physique » des personnes sourdes qui ne favoriserait pas une équité sportive.

Pour les personnes malentendantes, il y a la revendication de leur différence culturelle et communautaire qui se manifeste notamment par l’existence de la langue des signes.

Le Comité International Olympique a toutefois permis la mise en place d’adaptations nécessaires permettant à des athlètes malentendant ou sourds profond de concourir avec les athlètes valides. En 2000, le spécialiste de la brasse Terence Parkin a ainsi remporté la médaille d’argent sur 200 m aux Jeux Olympiques de Sydney11, après avoir obtenu que le départ soit marqué par un flash visuel. La sprinteuse française Paméra Losange, quant à elle, a participé aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 et à diverses compétitions nationales et européennes. Cette sprinteuse sourde profonde utilise un équipement auditif pour entendre le signal du départ10.

Personnes en situation de handicap mental

Entre 2004 et 2012, les personnes en situation de handicap mental ont été exclues des Jeux paralympiques auxquels ils prenaient part depuis 1996, pour des problèmes de classification de handicap et de fausse déficience intellectuelle. Les personnes en situation de handicap mental pouvaient cependant participer aux Jeux olympiques spéciaux qui n’avaient pas lieu la même année que les Jeux olympiques ordinaires et les Jeux paralympiques.

Cependant, depuis 2012, les personnes en situation de handicap mental sont réintégrées dans les compétitions officielles et participent aux Jeux paralympiques de Londres en athlétisme, natation et tennis de table.

Après des années de travail « main dans la main » la Fédération française du sport adapté (FFSA), les différentes fédérations nationales et la Fédération internationale des sports pour personnes en situation de handicap mental ont pu « établir de nouveaux critères d’éligibilité incomparablement plus solides que par le passé ».

La décision de réintégrer les personnes en situation de handicap mental a été prise lors de l’assemblée générale du Comité international paralympique à Kuala Lumpur. Gérard Masson, président de la Fédération française handisport, a soutenu cette décision même si parfois « l’intégration n’est pas aussi évidente dans le monde du handicap ».

Pour lui, la réticence de certains pays à réintégrer les personnes en situation de handicap mental dans les jeux paralympiques « tenait plus aux critères de classification qu’à un rejet de la part des autres athlètes paralympiques ».

Dans un communiqué, la ministre de la santé et des sports Roselyne Bachelot et la secrétaire d’État chargée des sports ont alors salué « le travail remarquable engagé depuis plusieurs années par la Fédération internationale de sport adapté, avec le soutien du Comité paralympique et sportif français et de la Fédération française de sport adapté, pour réintégrer les sportifs en situation de handicap mental dans le mouvement paralympique »17.

Symboles

Les Jeux paralympiques reprennent la plupart des symboles olympiques :

les cérémonies d’ouverture et de clôture, la flamme olympique, les mascottes.

Médailles

Les médailles paralympiques des Jeux paralympiques d’été de 2016 pour les sportifs malvoyants ou aveugles comportaient un inscription en braille disant « Jeux paralympiques de Rio 2016 », et contenaient des billes métalliques. Les médailles émettaient donc chacune un bruit différent, la médaille d’or contenant 28 billes, la médaille d’argent 20, et la médaille de bronze 16. Cette spécificité n’a pas été reconduite lors des Jeux paralympiques d’été de 2020, lors desquels des encoches sur la tranche ont été préférées21.

Jeux paralympiques d’été

Liste des Jeux paralympiques d’été

Année Ville hôte Pays Continent Nombre de pays Nombre d’athlètes
1960 Rome (1) Drapeau de l'Italie Italie (1) Europe (1) 23 400
1964 Tokyo (1) Drapeau du Japon Japon (1) Asie (1) 22 378
1968 Tel Aviv (1) Drapeau d’Israël Israël (1) Asie (1) 29 750
1972 Heidelberg (1) Drapeau de l'Allemagne Allemagne (1) Europe (3) 44 1 000
1976 Toronto (1) Drapeau du Canada Canada (1) Amériques (1) 42 1 600
1980 Arnhem (1) Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (1) Europe (4) 42 1 600
1984 Stoke Mandeville (1) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (1) Europe (5) 42 2 900
New York (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (1) Amériques (2)
1988 Séoul (1) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud (1) Asie (2) 61 3 053
1992 Barcelone et Madrid (1) Drapeau de l'Espagne Espagne (1) Europe (6) 82 3 020
1996 Atlanta (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (2) Amériques (4) 103 3 195
2000 Sydney (1) Drapeau de l'Australie Australie (1) Océanie (1) 123 3 843
2004 Athènes (1) Drapeau de la Grèce Grèce (1) Europe (7) 136 3 969
2008 Pékin (1) Drapeau de la République populaire de Chine Chine (1) Asie (4) 148 4 000
2012 Londres (1) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (2) Europe (8) 165 4 200
2016 Rio de Janeiro (1) Drapeau du Brésil Brésil (1) Amériques (5) 161 4 350
2020 (reporté à 2021 en raison de la pandémie de coronavirus) Tokyo (2) Drapeau du Japon Japon (2) Asie (5) 162 4 400
2024 Paris (1) Drapeau de la France France (1) Europe (9)
2028 Los Angeles (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (3) Amériques (6)
2032 Brisbane (1) Drapeau de l'Australie Australie (2) Océanie (2)

Sports paralympiques d’été

Tableau récapitulatif des positions des pays participants dans le classement final par année

Rang Équipe Premières places Deuxièmes places Troisièmes places Quatrièmes places Cinquièmes places
1 États-Unis 1964, 1968, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996 1972 2008, 2020 2004, 2016 1960, 2000
2 Chine 2004, 2008, 2012, 2016, 2020
3 Allemagnenote 1 1972 1988, 1992 1960, 1980, 1996 1976 1984
4 Australie 2000 1996 1964,1968 2004, 2008, 2012, 2016
5 Italie 1960 1964
6 Grande-Bretagne 1960, 1964, 1968, 1984, 2000, 2004, 2008, 2016, 2020 1972, 1988, 1992,2012 1996 1976, 1980
7 Russienote 2 2012 2020
8 Pays-Bas 1976 1972, 2020
9 Pologne 1980
11 Ukraine 2006, 2012, 2016
12 Israël 1968,1976
13 Canada 2004 1980, 1984, 1988, 2000
14 Espagne 2000 1992, 1996
15 Suède 1984
16 France 1992 1968, 1988
17 Afrique du Sud 1972
17 Autriche 1960
18 Zimbabwenote 3 1964

Liste des Jeux paralympiques d’hiver

Année Ville Pays Continent Nombre de pays Nombre d’athlètes
1976 Örnsköldsvik (1) Drapeau de la Suède Suède (1) Europe (1) 14 250
1980 Geilo (1) Drapeau de la Norvège Norvège (1) Europe (2) 18 350
1984 Innsbruck (1) Drapeau de l'Autriche Autriche (1) Europe (3) 22 350
1988 Innsbruck (2) Drapeau de l'Autriche Autriche (2) Europe (4) 22 397
1992 Tignes/Albertville (1) Drapeau de la France France (1) Europe (5) 24 475
1994 Lillehammer (1) Drapeau de la Norvège Norvège (2) Europe (6) 31 471
1998 Nagano (1) Drapeau du Japon Japon (1) Asie (1) 32 571
2002 Salt Lake City (1) Drapeau des États-Unis États-Unis (1) Amérique du Nord (1) 36 416
2006 Turin (1) Drapeau de l'Italie Italie (1) Europe (7) 41 550
2010 Vancouver (1) Drapeau du Canada Canada (1) Amérique du Nord (2) 44 506
2014 Sotchi (1) Drapeau de la Russie Russie (1) Europe (8) 45 576
2018 Pyeongchang (1) Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud (1) Asie (2) 49 570
2022 Pékin (1) Drapeau de la République populaire de Chine Chine (1) Asie (3) 46 564
2026 MilanCortina d’Ampezzo (1) Drapeau de l'Italie Italie (2) Europe (9)
2030 Alpes françaises (1) Drapeau de la France France (2) Europe (10)
2034 Salt Lake City (2) Drapeau des États-Unis États-Unis (2) Amérique du Nord (2)

Classification des athlètes par le Comité international paralympique

La classification Comité international paralympique (CIP) pour les sports d’hiver indique la classification des athlètes en fonction de leur handicap pour les disciplines de sport d’hiver et en particulier pour les Jeux paralympiques d’hiver.

Les athlètes sont classés par catégorie de handicaps assimilables et selon les matériels techniques utilisés. Les classes B concernent les handicapés visuels (Blinds). Les classes LW (Locomotion Winter) les handicapés moteurs, debout : LW1 à LW9 ou assis : LW10 à LW12.

Classe Matériel Type de Handicap
LW1 Skieur debout
2 skis attachés ou non
2 stabilisateurs
Amputé fémoral double skiant avec prothèses
Amputé fémoral et tibial
Handicap des 2 membres inférieurs assimilable (test mini 45)
LW2 Skieur debout
1 ski
2 stabilisateurs
Amputé fémoral simple
Amputé tibial skiant sans prothèse
Paralysé d’un membre inférieur, lequel doit être attaché
LW3 Skieur debout
1 ski
2 stabilisateurs
Amputé tibial double skiant avec prothèse
Handicap des 2 membres inférieurs assimilable (test entre 15 et 44)
LW4 Skieur debout
2 skis normaux
2 bâtons
Amputé tibial simple avec prothèse
Amputé fémoral simple avec prothèse
Ankylose du genou (genou bloqué) ou amputation double de l’avant-pied
Handicap d’un membre inférieur nécessitant une orthèse ou avec test inférieur à 15
LW5 à 6 Skieur debout
2 skis
sans bâtons
Amputations
Paralysie ou malfonction congénitale des 2 membres supérieurs
LW7 à 8 Skieur debout
2 skis
1 bâton
Amputations, paralysie ou malfonction d’un membre supérieur
LW9 Skieur debout
2 skis
1 bâton
Amputé d’une jambe et d’un membre supérieur
Hémiplégie ou handicap croisé d’un membre inférieur et d’un membre supérieur
LW10 à 12 3 classes suivant testing de skieurs assis
Uniski
2 stabilisateurs
Amputé fémoral double
Paraplégie ou handicap assimilé des 2 membres inférieurs
B1 Skieur debout guidé,
matériel normal
port obligatoire de lunettes noires
Cécité complète (ou perception de la lumière mais sans possibilité de reconnaître objet et contours à toutes distances et dans toutes les directions)
B2 Skieur debout guidé
Matériel normal
Amblyope
Acuité inférieure à 2/60e et/ou champs inférieur à 5° au maximum de correction
B3 Skieur debout guidé
Matériel normal
Amblyope
Acuité entre 2/60e et 6/60e
Champ entre 5° et 20°

Les skieurs assis peuvent effectuer des tests fonctionnels. L’objectif est de définir l’appartenance à l’une des trois classes LW10, LW11 ou LW12. Pour la classe LW12 également classer les athlètes dans les sous-classes LW12/1 et LW12/2

 

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